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TOUT SAVOIR SUR ALI BONGO ONDIMBA

Ali Bongo Ondimba est né le 9 février 1959 à Brazzaville, au Congo. Il est le fils aîné du feu Président Omar Bongo Ondimba et de Joséphine Kama Dabany.

Dès l’âge de huit-ans, le jeune Ali quitte le cercle familial pour l’internat en France où Il y fera ses études primaires, dans un collège protestant des Cévennes, et ses études secondaires au Collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine (France) avant de s’inscrire à la faculté de droit de l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris I) dès l’obtention de son baccalauréat.

Muni d'un bagage intellectuel conséquent, c’est au milieu des années 90 qu’il entre dans les allées du pouvoir en qualité de Conseiller personnel de son père, le Président de la République Chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba, avant de se constituer un solide réseau.

 En 1989, il fait son entrée au gouvernement en qualité de ministre des Affaires étrangères. Mais la nouvelle Constitution datant de juin 1991 précise que les membres du gouvernement devront être âgés d’au moins 35 ans. Ce n’est pas son cas et Ali Bongo Ondimba est alors contraint de démissionner.

Ce départ forcé du gouvernement en 1991 va d’ailleurs porter un mauvais coup « aux jeunes loups » dont il fait partie et dont il anime depuis cette époque, le courant des Rénovateurs au sein du Parti Démocratique Gabonais.

En 1996, Ali Bongo Ondimba et ses compagnons misent sur les élections législatives pour revenir au gouvernement. C’est ainsi que candidat à la députation, le jeune prodige réussi avec brio, sa première évaluation au suffrage universel direct et devient député du département de Djouori-Agnili (Bongoville) dans le sud-est du Gabon.

Sur le plan politique, et ce depuis le dernier congrès du Parti Démocratique Gabonais de Septembre 2008, Ali Bongo Ondimba a été désigné Vice-président de ce parti.

En février 1999, il est nommé ministre de la Défense Nationale et se met aussitôt dans l’action. Son principal défi est de transformer l’armée gabonaise en « O.R », c'est-à-dire Opérationnelle et Républicaine.

Il considère en effet qu’ « au Gabon l’armée en or de demain, sera une armée qui, au delà de sa capacité opérationnel, est avant tout une armée républicaine. C'est-à-dire une armée au service du développement. Pour cela, les populations doivent percevoir de façon concrète l’importance de leur armée dans les activités de la vie courante. »

Conscient de la tâche qui lui est ainsi dévolue par le Chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba, le Ministre de la Défense Nationale retiendra trois axes d’effort et trois corps à cet effet : le génie militaire, la santé militaire et le prytanée militaire.

A travers un génie militaire dont la montée en puissance se poursuit, l’armée gabonaise participe ainsi à la réalisation des grands travaux de construction, notamment dans l’aménagement du réseau routier des zones enclavées.

Dans un pays ou le mauvais état des routes fait couler beaucoup d’encre, l’implication de l’armée est donc très appréciée.

Bien plus encore, l’inauguration en décembre 2005 de l’hôpital militaire ultra moderne à Libreville encore appelé Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, fait à ce jour la fierté du pays.

Fierté de voir le Gabon doté de la structure hospitalière la plus performante de toute l’Afrique centrale, fierté aussi de voir les militaires jouir de tant de considération de la part des civils qui ne pensaient pas trouver autant de médecins en uniforme, Ali Bongo Ondimba exprimera sa satisfaction et sa fierté en estimant que « les militaires ne font pas que la guerre mais peuvent préparer la paix, et peuvent aussi soigner et sauver des vies. »

Adepte de la méritocratie, de l’effort et du mérite, Ali Bongo Ondimba entame la construction d’un Prytanée militaire à Libreville qui a ouvert ses portes le 5 Novembre 2001. Considérée à juste titre comme un établissement d’élite, le Prytanée Militaire admet ses élèves exclusivement par voie de concours et les résulats des petits prodiges parlent d'eux mêmes.

Une fois admis, les élèves sont entièrement pris en charge par le budget de la défense nationale.

Ces derniers étant mis dans des fonctions idéales de réussite, la barre de passage en classe supérieure des élèves du Prytanée Militaire est fixée à 13 /20 et aucun redoublement n’est toléré.

Ouvert depuis près de huit ans, le Prytanée militaire de Libreville qui a préparé l'an dernier sa première promotion de bacheliers est aujourd’hui l’une des plus belles contributions de l’armée à la formation de la future élite civile et militaire du Gabon. Une œuvre que l'on doit à la détermination de son précurseur Ali Bongo Ondimba.

Avec une armée Opérationnelle et Républicaine et des relations civilo-militaires au beau fixe, le modèle gabonais d’armée en O.R. dont Ali Bongo Ondimba en est la cheville ouvrière, pourrait sans contestation très bien faire école à travers l’Afrique.

Lorsque l'incident territorial éclata entre la Guinée Equatoriale et le Gabon à propos de l'ilot Mbanié, il est l'homme qui, pour l'intérêt national, ordonna précipitamment la riposte des tireurs d'élites Gabonais contre la présence des militaires équato-guinéens sur ledit ilot.

La riposte fut concise, schématique et incisive, faisant rebrousser chemin aux malheureux malfaisants.

Fin stratège de la politique militaire, ABO peut ainsi donc assurer la sureté de l'Etat contre tout mauvais vent et défendre l'intérêt national avec la dernière énergie. En début d'année 2009, il fut encore celui là même qui coordonna la neutralisation des assaillants de la prison centrale de Libreville en un temps record.

Lors de l'attaque rebelle de 2008 au Tchad, il demeura encore une fois de plus celui qui, d'emblée de jeu, déploya l'armée Gabonaise á Ndjaména pour secourir et ramener au bercail les diplomates et ressortissants Gabonais sur les lieux. Car la solidarité dans la concorde étant l'une de ses vertus.

L'homme a le mérite d'être un perfectionniste scrupuleux dont l'action au sommet de l'Etat s'articuleront autour de la bienveillance républicaine, de la défense des idéaux de développement national et régional auprès de l'ONU, le FMI, la Banque Mondiale, l'OMC et l'UA.

Sa perplexité à parler l'anglais fait de lui un citoyen planétaire qui est apte à ébranler toutes les barrières de la langue internationale de la politique des affaires et du développement. En effet, cet interlocuteur bilingue, aux allures américaines, saura insuffler une nouvelle ode de joie d'hardiesse et de prouesse dans les conférences multilatérales.

Toujours á la quête du vrai, l'homme entend opter pour la critique permanente, la révision régulière des énoncés politiques qui ne corroborent plus les temps modernes, parce que la prospérité nationale, selon lui, fonctionne comme un axiome, un horizon devant nous que nous devons toujours chercher á atteindre et ce, par le moyen du questionnement perpétuel.

Capable de dominer ses émotions en toute circonstance, sa détermination dans le travail n’a jamais failli, même dans les moments les plus difficiles, notamment après le décès de son père, le Président de la République Feu Omar Bongo Ondimba où, quelques jours après les obsèques et l'enterrement le 18 Juin 2009, il était de retour au front et s’est illustré en dirigeant l’opération « Ange de Paix » à Makokou, alors que certains arpentaient les médias pour révéler leurs ambitions à la magistrature suprême.

De confession musulmane, Ali Bongo Ondimba a été par ailleurs choisi par les musulmans du Gabon afin de présider le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon.

Pour ce qui est de sa vie de famille, Ali Bongo Ondimba est marié à Sylvia Valentin devenue Nedjma Bongo Ondimba et tous deux sont les heureux parents de trois magnifiques garçons et une fille aînée. De nature plutôt réservé, Ali Bongo Ondimba est toutefois un fan de football et de musique en particulier.

Très doué au piano et à la batterie, il a à son actif un grand répertoire à la fois Jazz et Soul dont il a interprété certains titres.

Il a de nombreux frères et sœurs, autant de cousins, neveux et amis qui l'appellent affectueusement "Ya Ali" ou "Tonton Ali", sans oublier ses supporters très nombreux auprès des jeunes et sur qui il pourra compter si toutefois sa candidature est retenue au Parti Démocratique Gabonais.

CV  POLITIQUE DU CANDIDAT : POURQUOI ALI BONGO ONDIMBA ?

Voici les critères ayant prévalu pour la désignation de Monsieur Ali Bongo Ondimba comme candidat du Parti Démocratique Gabonais et évoqué par Monsieur Faustin Boukoubi lors de son allocution au Congrès d’investiture, Dimanche 19 Juillet 2009 :

Attachement au parti et aux idéaux du Président fondateur; Militant du P.D.G. depuis 1981, le Camarade retenu a occupé tour à tour les fonctions suivantes :

- Membre du Comité Central lors du 3ème Congrès extraordinaire du 2 au 3 mars 1983 ;

- Représentant personnel du Président Fondateur et à ce titre membre de droit du Bureau Politique en 1984 ;

- Membre élu du Bureau Politique lors du Congrès ordinaire des 17 et 20 septembre 1986 ;

- Fait participer toutes les composantes sociologiques du pays au sein de son cabinet et dans l’administration de la Défense nationale. Par ailleurs, quelques réalisations à son actif, sur les hautes instructions du Président de la République, méritent d’être relevées à savoir :

- Le Prytanée militaire, ouvert à tous les enfants gabonais, sans distinction de classe sociale, seul établissement qui permet aujourd’hui de promouvoir l’excellence dans le système éducatif de notre pays;

- La construction des casernes, le renouvellement de certains équipements, notamment militaires, qui garantissent une meilleure sécurité de notre pays ;

- La réhabilitation de la flotte de Forces Aériennes Gabonaises ;

- La construction de l’Hôpital d’Instructions des Armées, fleuron du système sanitaire, ouvert à tous les compatriotes ;

- La dynamisation du génie militaire, qui participe au développement des infrastructures ;

- La promotion de l’excellence dans la gestion des ressources humaines des Forces de Défense. En outre, l’assemblée délibérante a noté l’attitude exemplaire manifestée par le candidat retenu, qui s’est abstenu des déclarations publiques dans les réunions politiques et dans les médias en attendant la décision des instances qu’il a sollicitées.