L’économie du Gabon se métamorphosera dès qu’elle pourra véritablement s’appuyer sur la ressource naturelle la plus importante du pays : les forêts.
Tout en poursuivant le programme de protection des forêts déjà mis en place (seulement un arbre par hectare peut être coupé), le candidat à la p
résidentielle envisage une utilisation plus globale du bois récolté, de la coupe jusqu’à sa transformation en produits commercialisables.
Selon Ali Bongo, le Gabon a les atouts nécessaires pour devenir un grand acteur de l’économie verte, celle-ci s’annonçant comme un des vecteurs principaux de l’économie mondiale du XXIème siècle.
Le candidat affirme que la situation actuelle doit évoluer. Pour lui,
ce n’est pas normal que la quasi-totalité des produits en bois vendue
sur le territoire gabonais soit fabriquée ailleurs, et parfois avec du
bois provenant de forêts gabonaises !
Le candidat se plaît à imaginer l’économie gabonaise de demain
lorsqu’il évoque une nouvelle stratégie industrielle qui passe par le
développement d’une classe artisanale dynamique. Ali Bongo souhaite que
le Gabon travaille le bois sur toute la chaîne de production : « ce
bois, il est d’ici, il doit être transformé ici ! ».
Aujourd’hui, l’industrie du bois est le deuxième employeur du pays après l’Etat. La vision d’Ali Bongo est de faire de cette industrie l’employeur numéro un.
Les nouveaux postes créés exigeraient des qualifications plus pointues
que celles demandées pour les emplois proposés actuellement aux
Gabonais.
Mieux qualifiés, les nouveaux artisans pourraient bénéficier
de salaires bien plus élevés.
Tous les Gabonais pourraient d’ailleurs profiter de cette nouvelle
donne économique qui contribuerait de toute évidence à l’augmentation
des recettes de l’Etat.