L’économie du Gabon se métamorphosera dès qu’elle pourra véritablement s’appuyer sur la ressource naturelle la plus importante du pays : les forêts.
Tout en poursuivant le programme de protection des forêts déjà mis en place (seulement un arbre par hectare peut être coupé), le candidat à la p
résidentielle envisage une utilisation plus globale du bois récolté, de la coupe jusqu’à sa transformation en produits commercialisables.
Selon Ali Bongo, le Gabon a les atouts nécessaires pour devenir un grand acteur de l’économie verte, celle-ci s’annonçant comme un des vecteurs principaux de l’économie mondiale du XXIème siècle.
Le candidat affirme que la situation actuelle doit évoluer. Pour lui,
ce n’est pas normal que la quasi-totalité des produits en bois vendue
sur le territoire gabonais soit fabriquée ailleurs, et parfois avec du
bois provenant de forêts gabonaises !
Le candidat se plaît à imaginer l’économie gabonaise de demain
lorsqu’il évoque une nouvelle stratégie industrielle qui passe par le
développement d’une classe artisanale dynamique. Ali Bongo souhaite que
le Gabon travaille le bois sur toute la chaîne de production : « ce
bois, il est d’ici, il doit être transformé ici ! ».
Aujourd’hui, l’industrie du bois est le deuxième employeur du pays après l’Etat. La vision d’Ali Bongo est de faire de cette industrie l’employeur numéro un.
Les nouveaux postes créés exigeraient des qualifications plus pointues
que celles demandées pour les emplois proposés actuellement aux
Gabonais.
Mieux qualifiés, les nouveaux artisans pourraient bénéficier
de salaires bien plus élevés.
Tous les Gabonais pourraient d’ailleurs profiter de cette nouvelle
donne économique qui contribuerait de toute évidence à l’augmentation
des recettes de l’Etat.
Monsieur
Mamboundou, advenant votre victoire le 30 août prochain, vous serez le
président de tous les gabonais y compris ceux qui vous détestent et qui
auraient voté contre vous. Mais, plusieurs indices montrent à
suffisance que vous préméditez embraser le pays si vous ne gagnez pas.
Votre site internet, vos propres discours ne laissent présager que la
casse, la violence si un autre candidat, surtout si Ali Bongo gagnait
ce scrutin. Vos partisans et vous, êtes persuadés de votre victoire
alors que la réalité peut être très décevante et je vous dirai comment
sous peu.
Pour
le moment, Je lance un cri de cœur pour vous demander de sortir de
votre bulle et d’arrêter vos plans de casse parce que le Gabon n’est ni
à vous, ni aux Bongo, ni à vos partisans, mais à nous tous et nous ne
pouvons vous admirer le détruire.
Car, nous, gabonais ordinaires,
sommes conscients que vous tous, candidats et candidates à cette
élection êtes des individus fortunés - et donc ayant quelque part
profité des largesses de feu Bongo et/ou de l’état- en gros du système.
Mais là n’est pas le problème. Car, ce que les gabonais veulent savoir
c’est ce que les candidats vont faire pour changer ce système qui n’est
pas juste, comment les candidats vont procéder pour mieux redistribuer
les richesses du Gabon, mieux garantir les chances de chacun devant la
maladie, l’éducation, le travail etc....
Voyez vous ce n’est pas
avec les promesses de casse ou la promotion de la haine et de la
violence que vous apporterez le mieux être aux gabonais qui souffrent
déjà!
Passons maintenant à l’éventualité que vous soyez battu à la régulière, sans fraude.
1-
Pour gagner une élection au Gabon il faut conquérir les grands
électeurs qui sont Les fangs (grand nord) à peu près 30%, les Nzébis
(sud est) près de 28% et les punus près de 12% (sud ouest). Mais il est
curieux de voir que les grandes annonces faites sur votre site ne
parlent que des représentations bancales de la diaspora (bling bling
politique) alors que vous êtes conscient que la diaspora représente
moins de 2% de votants. Pire, à deux semaines du déclenchement de la
campagne vous ne disposez pas encore d’une base solide au nord alors
qu’au sud vous tirez de l’arrière face à l’UGDD, le PDG et le PSD
(particulièrement chez les punus).
2- Pour gagner l’élection il
faut pactiser avec les femmes (60% de la population). Dieu seul sait
combien de fois votre parti est carentiel à ce niveau, comparativement
au PDG avec ses groupes d’animation et ses confessions
sociaux-professionnelles.
3- Étant donné que c’est une élection
à un tour, tout au plus deux candidats de l’opposition auraient fait
votre affaire. Or avec 23 candidats en liste, seule votre capacité de
les rallier à vous qui pourra vous sauver. Je m’explique. Comme vous le
savez, près de 70 pourcents des gabonais voudraient un changement
véritable et radical et donc le reste, 29 à 30%, constitue l’ensemble
des membres du PDG et votera d’emblé pour le candidat PDG. Si vous le
savez, ce dont je suis certain, il vous faut un minimum de 31% pour
gagner. Maintenant, supposons le scénario très pessimiste et très
improbable dans lequel tous les autres candidats de l’opposition
obtiennent 2% chacun. Calculez vous-même, 70% qui veulent le changement
- (2x21)= 70%-42% = 28%. Donc rien qu’à cause de la pléthore des
candidats, vous êtes en mauvaise position; Or la réalité s’avère plus
cruelle parce que comme vous le savez, Myboto, Oye Mba, Maganga
Moussavous ou Mba Abessole seront au dessus de 2%. Donc vous êtes
perdant sur toute la ligne si vous n’arrivez pas à coaliser toutes les
autres candidatures qui, soit dit en passant, veulent la même chose que
vous à savoir le bien des gabonais.
Conclusion : pas de coalition le candidat PDG gagne sans difficultés et sans tricher.
4-
Pour gagner, la visibilité d’un candidat compte et donc il faut faire
de bonnes alliances. Mais en la matière vous nous décevez beaucoup
monsieur Mamboundou. Que faites vous avec Mayila, Ndao, Kombila comme
alliés? Sans oublier vos réunions en présence d’Eyeghe Ndong, Mba
Obame??? De quel changement, de quelle rupture parlez-vous avec des
individus comme ceux-là? Avez-vous oublié que c’est Mayila, oui le même
Louis Gaston Mayila qui a détruit air Gabon? Le même Mayila qui n’a pas
bonne presse dans la diaspora, particulièrement au Canada où il a
détourné 300 000$ appartenant aux étudiants? Il vous l’a peut être
caché, mais maintenant que vous le savez, virez-le pour vous redonner
une certaine crédibilité. Êtes vous devenu amnésique de ne pas vous
rappeler que c’est Mba Obame, ministre de l’intérieur sous feu Bongo
qui est l’artisan des listes électorales qui causent problème
aujourd’hui? Avez-vous oublié que c’est encore lui qui a refusé
d’introduire la biométrie dans ce fichier électoral malgré que le feu
Bongo et vous, étiez sur la même longueur d’onde? Que c’est ce Mba
Obame qui a vendu l’île Mbanié? Que pensent les alliés de Ndao à
Port-Gentil vu que c’est vous qui aviez déposé son parti en vous
alliant au PDG pour gérer sa ville? Non monsieur Mamboundou, nous ne
pouvons pas vous faire confiance lorsque vous vous ralliez toute la
racaille de la seconde république pendant que vous prétendez vouloir
construire une troisième république exemplaire.
Voilà Monsieur
Mamboundou, je voulais simplement attirer votre attention sur
l’éventualité d’une défaite réelle et cuisante à la régulière que vous
pourrez subir si vous ne changez pas vos stratégies avant le 30 août.
Cela dit il faudra épargner la vie des gabonais innocents que vous
préméditez de détruire inutilement en revendiquant une victoire qui est
loin de vous êtes acquise; en incitant les gabonais contre d’autres
gabonais avec vos slogans creux : Tout sauf Ali; si Ali gagne c’est par
tricherie, on casse; Ali doit se retirer s’il ne veut pas que le pays
brûle etc…
J’espère que mon message ouvrira les yeux des
compatriotes qui veulent casser sans raison. Nous sommes tous des
frères et sœurs de ce pays. La démocratie est un merveilleux jeu que
l’on doit jouer sans rien casser et en étant bons perdants car après
tout nous devons nous faire le serment de ne jamais tuer un autre
gabonais. Il existe des moyens pacifiques qui nous ont permis
d’avancer. Alors je vous tends la main Monsieur Mamboundou, soyez bon
perdant si vous perdez et bon président si vous gagnez.
Monsieur
Mamboundou, vous prônez le changement depuis des années, mais je tiens
à vous rappeler qu’on n’a pas besoin d’être président pour changer le
Gabon. C’est pourquoi je vous propose en tant que bon citoyen de vous
associer avec un candidat travailleur et d’œuvrer ensemble pour notre
cher pays. Et je vous rappelle que c’est le premier ministre qui est le
premier ouvrier de l’état, donc artisan de tout changement, puisque ce
dernier compose l’équipe gouvernementale, donc c’est lui qui choisit
les ouvriers de la nation. Une leçon de démocratie se matérialise aussi
par le rapprochement des forces vives d’une nation. Je vous invite à
méditer sur cette suggestion si vous êtes perdant à cette élection.
Vive le Gabon et vive la patrie.
Le malheur qui a frappé en début de cette année le Gabon, avec la perte tour à tour, de l’épouse du chef de l’Etat, suivie quelques mois après, de lui-même, a permis à son PDG (Parti démocratique gabonais), de constater qu’en réalité, en lieu et place d’une véritable plate forme politique appelée encore majorité présidentielle, c’était plutôt un grand grenier où pullulaient, d’énormes « rats » qui ont vite fait de sauter de l’autre côté, dès l’annonce du décès du père fondateur de cette formation politique, creuset de l’unité nationale. Comme quoi, les masques sont enfin tombés.
Si Omar Bongo Ondimba est mort, il a également été tué d’une seconde mort, celle de ses anciens lieutenants, peut – être de façade, qui se réclament tous d’être ses héritiers. Mais, au regard de la tournure que prend la période d’avant campagne, on est tenté de croire que ces hommes et femmes ont longtemps trompé le président Bongo Ondimba en lui faisant croire que tout allait pour le meilleur des mondes possibles.
Or, la logique et la bienséance voudraient qu’en pareille circonstance, que ceux qui crient à tort d’être les héritiers du père de la paix et du dialogue se concertent autour de sa famille s’il est tant bien que nous aimons OBO, nous devrions tous nous unir et faire bloc autour de ce part démocratique gabonais qu’il a créé et implanté sur l’ensemble du territoire national.
Premiers ministres et Ministres d’Etat hier, ceux-là mêmes qu’Omar Bongo Ondimba a façonnés et hissés au firmament de la vie politique du Gabon et du continent sont curieusement devenus, des « Anges » du nationalisme au point de considérer le fils biologique d’Omar Bongo Ondimba comme un imposteur. Le tort n’est pas à celui qui leur a tout donné en leur permettant d’accéder à certaines fonctions. Mais, il faut dire une chose.
Si le Grand Camarade, président fondateur du PDG revenait en vie maintenant, qui sont ceux de ses anciens premiers ministres et ministres pourraient le regarder dans les yeux sans baisser la tête ? Le « Roi » est mort, vive le roi », peut-on dire. Mais, il ne s’agit pas simplement d’agiter le spectre de la violence à tout bout de chemin. Il faut avoir les moyens de la contenir.
Le Gabon notre pays a, depuis la mort de la première dame et de son époux, entreprit une démarche citoyenne qui consiste à respecter, à la lettre, les clauses édictées par notre loi fondamentale. Cependant, certains qui hier, ont fait du respect de cette même loi, une occasion de taire les velléités de certains acteurs de la société civile en manque de tribune d’expression veulent à tout prix, passer outre cette loi et défier les autorités sous prétexte qu’ils ont été anciens ministres.
Les manifestations et autres marches publiques sont autorisées sur l’ensemble du territoire sous réserve d’une autorisation dûment sollicitée auprès du ministère de l’Intérieur. Or, certains se plaisent d’informer uniquement la tutelle de leur détermination à manifester sans au préalable demander une autorisation. C’est ce qui s’est passé dernièrement dans un carrefour de Libreville.
Au vue de ces différentes agitations, on est tenté de croire et d’affirmer que certains acteurs politiques veulent créer le désordre là où il n’existe pas. Car, depuis la mort du Chef de l’Etat, notre pays, contrairement aux attentes de certains, n’est finalement pas tombé du haut en laissant le champ libre aux vendeurs d’illusion qui spéculent, en longueur des journées, sur l’avenir du pays.
La Constitution acceptée de tous a été respectée jusqu’alors et les candidats à la prochaine présidentielle qui voient en elle, une façon pour le Gabon, de devenir le modèle dans la sous région d’Afrique centrale en matière du respect constitutionnel, s’activent à organiser des marches et des forums sans fondement et frisent à la longue, le ridicule quand on sait que ces mêmes personnes ont occupé de hautes fonctions dans notre administration.
Pour le commun des Gabonais, Ali Bongo Ondimba demeure celui qui incarne l’espoir de toute une génération. C’est l’homme à la carrure d’un chef de l’Etat et au « Dos d’éléphant », comme on le dit dans nos us et coutumes.
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